2025 Ressources pour les élections fédérales

L’Institut de la Conférence des associations de la défense (CAD) s’est engagé à favoriser un débat éclairé sur la défense et la sécurité nationales. Dans le cadre de cette mission, nous avons créé cette page afin que les Canadiens soient en mesure de faire des choix éclairés lors de cette élection et de montrer aux politiciens qu’ils se soucient profondément de la souveraineté, de la défense et de la sécurité du Canada. 

Cette page sera continuellement mise à jour avec de nouvelles informations, des analyses politiques et des commentaires d’experts au fur et à mesure de l’évolution de la campagne électorale. Nous vous encourageons à la consulter régulièrement afin de rester informé sur les questions de défense et de sécurité qui façonnent cette élection. 

FAITES ENTENDRE VOTRE VOIX. 

Notre communauté demande à 10 000 Canadiens de signer notre pétition en faveur d’un débat spécial des dirigeants sur la sécurité nationale et la politique étrangère du Canada. 

Plateformes

Parti libéral du Canada

L’OTAN de 2% 

Sécurité dans l’Arctique 

  • « Le gouvernement fédéral consacrera plus de 6 milliards de dollars à l’achat d’un système australien de détection de missiles par radar d’alerte précoce et 420 millions de dollars au renforcement de la présence militaire du Canada dans le Nord tout au long de l’année afin d’affirmer sa souveraineté dans l’Arctique, a déclaré le Premier ministre Mark Carney. » Mark Carney, Toronto Star, 18 Mars Carney says Canada will buy $6B missile detection system  
  • « M. Carney a déclaré qu’il créerait des capacités de drones pour défendre les infrastructures sous-marines dans l’Arctique. » Mark Carney, CTV News, 25 Mars Canada election 2025: Carney welcomes Sean Fraser’s return  
  • « Nous créerons une capacité de drones de premier ordre qui construira et déploiera des véhicules aquatiques et aériens sans équipage pour défendre notre Arctique, nos infrastructures sous-marines, nos frontières et nos alliés. Cette nouvelle capacité s’accompagnera d’une stratégie industrielle qui permettra de développer et de perfectionner ces technologies afin que les entreprises canadiennes bénéficient des approvisionnements canadiens. » Mark Carney, Liberal Party Website, 25  Mars, Les libéraux publient un plan pour rebâtir, réinvestir et réarmer dans les Forces armées canadiennes 
  • Travailler en étroite collaboration avec les dirigeants autochtones de l’Arctique et du Nord en tant que partenaires, dans le cadre d’investissements en matière de défense et de sécurité qui respectent leurs droits, intègrent les connaissances traditionnelles et garantissent que les priorités des communautés sont prises en compte, notamment en ce qui concerne les investissements ciblés dans les infrastructures à double usage telles que les pistes d’atterrissage et d’autres infrastructures essentielles. LIBERAL PLATFORM – 11 
  • Renforcer la présence des forces armées canadiennes dans l’Arctique afin de protéger la souveraineté de notre terre, de notre air et de notre mer, notamment grâce à un réseau de ports en eau profonde qui nous permettra de protéger le passage du Nord-Ouest tout au long de l’année. LIBERAL PLATFORM – 11 
  • Aller de l’avant dans la détection et la dissuasion de la couverture radar d’alerte précoce des menaces dans l’Arctique en travaillant avec des partenaires australiens pour mettre au point des radars de pointe au-dessus de l’horizon. Cela contribuera également à renforcer nos liens commerciaux et de défense avec l’Australie. LIBERAL PLATFORM – 11 
  • Investir dans les infrastructures du Nord, notamment dans un nouveau projet hydroélectrique et d’autres projets énergétiques, afin que la population ait accès à une énergie sûre et fiable ; améliorer le parc immobilier, accélérer le développement du logement et répondre à la demande croissante de logements. Nous investirons également dans de nouveaux projets portuaires, ferroviaires, de pistes d’atterrissage et d’autoroutes, tous à double usage. Ces travaux seront entrepris avec des partenaires autochtones de l’Arctique et du Nord.LIBERAL PLATFORM – 11  
  • Conclure un nouvel accord de coopération entre le Canada et l’Europe en matière de sécurité dans l’Arctique afin de renforcer les liens dans le Nord, compte tenu de l’évolution rapide de la situation en matière de sécurité. LIBERAL PLATFORM – 12 
  • Construire des alliances pour protéger notre souveraineté, notamment en œuvrant à la mise en place d’un partenariat économique et de sécurité avec nos partenaires nordiques afin de promouvoir la sécurité dans l’Arctique, la souveraineté du Canada et la réconciliation avec les peuples autochtones. Cette démarche s’appuiera sur nos relations étroites et nous continuerons à tirer parti de nos relations étroites avec le Commonwealth et la Francophonie pour présenter un front uni face aux menaces qui pèsent sur la souveraineté dans le monde entier. LIBERAL PLATFORM – 20
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Approvisionnement 

  • « Nous nous engageons fermement à honorer toutes les commandes en cours dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale (SNCN), qui a permis de soutenir 21 400 emplois dans tout le pays, et des milliers d’emplois pour Irving Shipbuilding, grâce à la construction de 8 navires de patrouille en mer et dans l’Arctique et de 15 destroyers de la classe River. » Mark Carney, Liberal Party Website, 25 Mars, Les libéraux publient un plan pour rebâtir, réinvestir et réarmer dans les Forces armées canadiennes 
  • « Nous moderniserons notre législation en matière d’approvisionnement afin de garantir que nos forces armées puissent acheter l’équipement dont elles ont besoin, quand elles en ont besoin, c’est-à-dire maintenant. Nous pouvons également dépasser rapidement nos objectifs actuels de dépenses de défense et renforcer nos capacités en investissant dans des infrastructures à double usage (logement, cybersécurité ou technologie satellitaire) qui offrent des avantages immédiats à nos forces armées et au public. » Mark Carney, Liberal Party Website, 25 Mars, Les libéraux publient un plan pour rebâtir, réinvestir et réarmer dans les Forces armées canadiennes 
  • « Créer l’Agence d’approvisionnement de la Défense, moderniser les règles d’approvisionnement de la défense et modifier les lois et les règlements au besoin, afin de centraliser l’expertise de tout le gouvernement et de simplifier notre méthode d’achat de l’équipement pour les forces armées; »  Mark Carney annonce d’autres mesures pour protéger la souveraineté canadienne, 14 Avril
  • « Acheter canadien dans la mesure du possible et accorder la priorité aux matériaux bruts canadiens, comme l’acier, l’aluminium et les minéraux critiques. » Mark Carney annonce d’autres mesures pour protéger la souveraineté canadienne, 14 Avril 
  • « Créer le Bureau de la recherche, de l’ingénierie et du leadership de pointe en science pour s’assurer que les Forces armées canadiennes et le Centre de la sécurité des télécommunications disposent des solutions novatrices faites au Canada dont elles ont besoin dans des domaines comme l’IA, l’informatique quantique, la cybersécurité et d’autres recherches et technologies de pointe. » Mark Carney annonce d’autres mesures pour protéger la souveraineté canadienne, 14 Avril 
  • « Aider les entreprises canadiennes du secteur de la défense à se développer au niveau national et à diversifier leurs marchés à l’étranger, notamment en élargissant le programme CanExport afin d’accroître leurs ventes à l’international, et en le réorientant afin qu’il se concentre sur la diversification en dehors des États-Unis, et tire pleinement parti de nos accords commerciaux existants. » Mark Carney annonce d’autres mesures pour protéger la souveraineté canadienne, 14 Avril 
  • « Stimuler les industries et la production canadiennes dans le domaine de la défense, tout en renforçant la sécurité avec nos partenaires. Cela implique de faire progresser la participation du Canada à ReArm Europe pour soutenir la sécurité transatlantique, et de donner la priorité à l’investissement ici au Canada en s’assurant que chaque dollar est dépensé de manière judicieuse et efficace. » Mark Carney annonce d’autres mesures pour protéger la souveraineté canadienne, 14 Avril 
  • Développer notre flotte de drones aériens et sous-marins afin d’établir une présence permanente dans les airs et en mer, y compris une surveillance permanente pour se protéger contre les menaces dans l’Arctique et à nos frontières. Nous nous efforcerons de développer l’industrie canadienne par le biais de partenariats de défense et en tirant parti des innovations nationales. LIBERAL PLATFORM – 9 
  • Acheter des avions d’alerte et de contrôle aéroportés fabriqués au Canada, en soutenant notre industrie aérospatiale nationale et en accélérant le processus d’acquisition. – LIBERAL PLATFORM – 10 
  • Soutenir l’armée canadienne par de nouveaux investissements importants, tels que de nouveaux systèmes d’artillerie autopropulsés et des capacités de défense aérienne au sol, afin que les FAC aient la capacité d’opérer dans le contexte actuel. – LIBERAL PLATFORM – 10 
  • Refondre les marchés publics de la défense pour mieux répondre à nos besoins et à l’urgence du moment : LIBERAL PLATFORM 10-11 
    • Création d’une nouvelle agence d’acquisition de défense. 
    • Modifier la législation et la réglementation en fonction des besoins, notamment en prenant des mesures pour élargir les approches fondées sur les risques en matière d’approbation, pour centraliser l’expertise de l’ensemble du gouvernement et pour rationaliser la manière dont nous achetons les équipements pour l’armée. 
    • Acheter canadien chaque fois que possible et donner la priorité aux matières premières canadiennes telles que l’acier, l’aluminium et les minéraux essentiels. 
    • Stimuler les industries et la production nationales de défense du Canada à mesure que nous établissons des relations de sécurité avec nos partenaires. Il s’agit notamment de faire progresser la participation du Canada au plan ReArm Europe pour soutenir la sécurité transatlantique et de donner la priorité à l’investissement au Canada, chaque dollar étant dépensé de manière judicieuse et efficace. 

Sécurité maritime 

  • « M. Carney […] s’engage également à donner à la Garde côtière canadienne un nouveau mandat et de nouveaux équipements pour la surveillance maritime. » Mark Carney, CTV News, 25 Mars Canada election 2025: Carney welcomes Sean Fraser’s return
  • Donner à la Garde côtière canadienne un nouveau mandat et l’équipement adéquat pour mener des opérations de surveillance maritime afin de sécuriser nos côtes. Nos gardes-côtes effectuent un travail important, mais nous devons actualiser leur mission afin de protéger notre souveraineté et de lutter contre les activités criminelles, telles que le trafic de stupéfiants. L’extension de la portée et des capacités de la Garde côtière canadienne impliquera également son intégration dans les capacités de défense du Canada au sein de l’OTAN. – Liberal Platform – 10  

Recrutement et Fidélisation   

  • « M. Carney promet également de moderniser le recrutement au sein des forces armées canadiennes afin de combler le déficit. Il a déclaré qu’il y parviendrait en augmentant les salaires d’un montant non précisé, en construisant davantage de logements sur les bases et en améliorant les services de santé et d’aide à l’enfance. » Mark Carney, CTV News, 25 Mars, Canada election 2025: Carney welcomes Sean Fraser’s return 
  • “Moderniser notre processus de recrutement, notamment en simplifiant les habilitations de sécurité et en postulant en ligne, afin qu’un plus grand nombre de candidats puissent être formés plus rapidement. Chaque année, des milliers de Canadiens tentent de rejoindre les FAC, mais se heurtent à des obstacles frustrants et à la lenteur du processus, ce qui se traduit par un taux de recrutement inférieur à 10 %. Pour résoudre notre crise de personnel, nous devons faire en sorte que les candidats de qualité puissent entrer en service plus rapidement. Liberal Platform – 9 
  • Prendre en compte les recommandations externes pour lutter contre l’inconduite sexuelle dans l’armée. L’inconduite sexuelle n’a absolument pas sa place dans les forces armées canadiennes. Comme tous les Canadiens, les membres des Forces armées canadiennes doivent bénéficier d’un lieu de travail sûr. – Liberal Platform – 9 
  • Investir dans nos réserves et nos Rangers canadiens afin de leur fournir l’équipement dont ils ont besoin pour continuer à protéger notre souveraineté et à mener des interventions en cas de catastrophe nationale qui aident directement les Canadiens. – Liberal Platform – 10

Aide étrangère et Développement 

  • Rétablir la présence diplomatique du Canada à l’étranger grâce à une nouvelle politique étrangère complète. La dernière fois que le Canada a publié une politique étrangère complète, c’était en 2005 – le monde est aujourd’hui immensément différent de ce qu’il était à l’époque. L’objectif est de déployer davantage de diplomates et de fonctionnaires canadiens à l’étranger, d’accroître nos échanges commerciaux et de rétablir le leadership du Canada. Nous publierons également un examen complémentaire de la sécurité nationale. Liberal Platform – 20 
  • Défendre nos valeurs de paix et de stabilité en continuant à soutenir l’Ukraine et les Ukrainiens, notamment en œuvrant au retour des enfants ukrainiens volés par la Russie, en s’appuyant sur le leadership canadien pour saisir les actifs souverains russes et les utiliser pour financer la reconstruction de l’Ukraine et, si nécessaire, en s’appuyant sur notre héritage en matière de maintien de la paix et en intervenant pour garantir la sécurité de l’Ukraine. Liberal Platform – 20 
  • Développer la capacité de prêt de FinDev pour soutenir le secteur privé dans les économies à faible revenu et émergentes en investissant dans des infrastructures qui réduisent les émissions, luttent contre la famine et l’insécurité alimentaire dans le monde et comblent les lacunes en matière de développement économique. – Liberal Platform – 20 
  • Protéger la fière tradition canadienne de soutien aux plus pauvres et aux plus vulnérables en temps de crise en maintenant notre budget d’aide humanitaire internationale à au moins 800 millions de dollars par an. Liberal Platform – 20 
  • Affirmer le leadership du Canada en matière de soutien aux femmes et aux filles en protégeant le financement des soins et des droits en matière de santé sexuelle et génésique, de l’éducation et de la lutte contre le mariage des enfants. À une époque où les droits des femmes sont menacés et où les droits reproductifs reculent à un rythme effarant, nous veillerons à ce que notre aide étrangère tienne compte des sexospécificités et vienne en aide aux plus pauvres et aux plus vulnérables. Liberal Platform – 20 
  • Ajouter des fonds supplémentaires pour le programme d’assistance internationale aux LGBTQI+ afin de soutenir les personnes LGBTQI+ persécutées à l’étranger, de promouvoir l’égalité dans le monde et d’établir des partenariats avec des organisations internationales. Nous étendrons également le partenariat d’aide aux réfugiés arc-en-ciel. Liberal Platform – 20 
  • Poursuivre notre programme international de financement de la lutte contre le changement climatique afin d’attirer davantage de capitaux privés pour aider les économies en développement à atteindre leurs objectifs en matière de climat, tout en aidant les plus pauvres et les plus vulnérables à s’adapter aux effets du changement climatique. Liberal Platform – 21 
  • Tirer parti de l’expertise canadienne pour résoudre des problèmes mondiaux – notamment en tirant parti de notre écosystème technologique – grâce à un financement accru pour accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. Liberal Platform – 21 
  • Utiliser la présidence canadienne du G7 pour catalyser les actions de défense de nos valeurs, notamment en s’efforçant de protéger l’ordre international fondé sur des règles contre ceux qui veulent le détruire. Liberal Platform – 21 

Les vétérans

Liberal Platform – 12:

  • Améliorer les services de santé et le soutien à la santé des femmes vétérans en lançant une étude de recherche sur l’expérience des femmes vétérans afin de s’assurer que les données appropriées sont collectées pour que la prestation de services puisse tenir compte de l’augmentation du nombre de femmes vétérans en transition vers la vie civile et, en fin de compte, améliorer leurs résultats en matière de santé. 
  • Moderniser et rationaliser le système de prestations afin que les décisions soient prises plus rapidement, que les délais d’attente soient plus courts et que les formalités administratives soient réduites, de sorte que les vétérans et leurs familles obtiennent plus rapidement et plus facilement l’aide dont ils ont besoin. 
  • Faciliter l’accès à l’emploi des vétérans en collaborant avec les provinces et les territoires pour simplifier la reconnaissance des titres de compétences militaires dans le monde civil, afin que les vétérans qualifiés n’aient pas à se recycler inutilement une fois qu’ils ont quitté l’armée. Nous nous efforcerons également de faciliter le maintien d’une habilitation de sécurité après la retraite, afin que les vétérans puissent continuer à contribuer à la protection de la souveraineté canadienne. 
  • Élargir la reconnaissance du service en réexaminant la désignation de certaines missions militaires, notamment dans le golfe Persique, afin que les sacrifices consentis par les anciens combattants dans les zones de conflit soient reconnus à leur juste valeur. Cela se ferait en consultation avec les groupes d’anciens combattants, les Forces armées canadiennes et Anciens Combattants Canada, afin de garantir une reconnaissance claire de leur service. 
  • Élargir les services adaptés à la culture des anciens combattants autochtones, en consultation avec les Premières nations, les Inuits et les Métis. Les peuples autochtones sont particulièrement nombreux à lever la main pour s’enrôler dans l’armée canadienne. 
  • Préserver le Champ d’honneur national en collaborant avec le Fonds du Souvenir pour devenir propriétaire du Champ d’honneur national à Montréal, afin qu’il demeure un lieu de repos final approprié et respectueux pour les anciens combattants. 

 

Problèmes

L’aperçu suivant a été rédigé par Dr Olivier Choinière, chercheur de l’Institut de la CAD et professeur à l’Université du Québec. Les opinions exprimées dans cette perspective stratégique sont celles de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celles de l’Institut de la CAD, de son conseil d’administration, de ses commanditaires ou de ses partenaires. 

En termes d’acquisition de capacités militaires, la question fondamentale consiste à déterminer si le gouvernement privilégie d’équiper les Forces armées canadiennes (FAC) en temps opportun ou de développer de manière durable la capacité industrielle militaire nationale (incluant les retombées économiques associées). Bien que l’idéal soit d’atteindre simultanément ces deux objectifs, que faire lorsque l’un doit être priorisé au détriment de l’autre? Le choix n’est pas si simple, considérant l’importance de garantir la souveraineté du pays en matière de défense, notamment en Arctique, mais également de réduire notre dépendance envers la capacité industrielle d’autres pays.

Cette problématique revêt une importance accrue alors que le Canada manifeste un intérêt certain à intégrer le plan de réarmement de l’Union européenne, notamment en réaction à la guerre tarifaire initiée par l’administration Trump. 

Il est également crucial de souligner que l’un des objectifs principaux de la nouvelle politique de défense du Canada, soit améliorer et accélérer les processus d’acquisition de matériel militaire. La capacité du gouvernement à gérer et planifier efficacement ces projets d’acquisition est centrale, car plusieurs projets, passés comme actuels, ont été affectés par des retards significatifs et des dépassements budgétaires importants, compromettant gravement l’atteinte des objectifs opérationnels des FAC.

Recommandation: Les partis politiques doivent non seulement préciser leurs intentions concernant leur stratégie d’acquisition militaire pour les prochaines années, tant en termes d’objectifs que de sources d’approvisionnement privilégiées, mais également s’engager concrètement à mettre en œuvre la réforme tant attendue des processus d’acquisition et de la gestion de projet au sein du gouvernement fédéral. Cette réforme, essentielle à l’efficacité des investissements en défense, permettrait d’éviter les écueils récurrents qui ont miné la crédibilité des grands projets d’équipement militaire canadiens depuis plusieurs décennies. Cette recommandation en génère une autre, plus structurante: développer une véritable politique industrielle de défense afin d’établir un partenariat plus stratégique entre le gouvernement et les différentes parties prenantes œuvrant dans ce domaine, permettant ainsi d’élaborer une vision à long terme et un plan crédible afin de répondre aux besoins présents et futurs de la Défense nationale.

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L’aperçu suivant a été rédigé par le colonel (retraité) Charles Davies, chercheur principal de l’Institut de la CAD, ancien officier de la logistique des Forces armées canadiennes et fonctionnaire. Les opinions exprimées dans cette perspective stratégique sont celles de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celles de l’Institut de la CAD, de son conseil d’administration, de ses commanditaires ou de ses partenaires. 

Les élections peuvent être des périodes particulièrement risquées – et coûteuses – pour les électeurs et les contribuables.  C’est à cette occasion que les partis politiques canadiens se sont montrés les plus enclins à faire des promesses inconsidérées, en particulier dans le domaine de la défense et de la sécurité. Ces promesses peuvent s’avérer néfastes pour le pays lorsque la politique partisane se heurte inévitablement à la réalité des besoins du Canada en matière de défense. Aucun parti n’est irréprochable en la matière, et la promesse électorale mal pensée des libéraux en 2015 de ne pas acheter de F-35 n’en est que l’exemple récent le plus marquant. Les tergiversations prolongées qui ont suivi sur le remplacement des chasseurs ont entraîné le détournement inutile d’importantes sommes d’argent dans un effort (peu fructueux) visant à maintenir la flotte vieillissante des CF 18 aussi fonctionnelle et pertinente que possible sur le plan opérationnel jusqu’à la livraison éventuelle de remplaçants modernes plus tard au cours de la décennie.  

La leçon à en tirer est que les promesses électorales d’acheter ou de ne pas acheter des systèmes ou des produits spécifiques devraient constituer un signal d’alarme pour les électeurs. Les partis qui prennent de tels engagements ne peuvent pas avoir entrepris l’analyse approfondie des teurs opérationnels, techniques, financiers, économiques et autres qui doivent être pris en compte pour décider de la meilleure solution pour le Canada. En fait, lorsque de telles promesses sont faites, il est pratiquement certain qu’elles n’ont fait l’objet que de très peu de recherches ou de réflexions.  

Recommandation : Rechercher plutôt des engagements électoraux plus stratégiquement axés sur l’approche du parti en matière de protection de la sécurité du Canada, d’engagement avec le reste du monde et de gestion de l’acquisition et du soutien des capacités nécessaires. Lorsque les candidats et les démarcheurs se présentent à votre porte, vous pouvez leur demander comment leur parti fera tout cela s’il forme le gouvernement. Leur réponse n’influencera pas nécessairement votre vote dans le contexte des nombreuses autres questions en jeu, mais le simple fait d’avoir cette discussion les met en garde, eux et leur parti. Si la question revient assez souvent, ils devront y prêter plus d’attention, ce qui ne peut être que bénéfique pour la nation (et les contribuables). 

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Voir aussi: 

Cette page sera continuellement mise à jour avec de nouvelles informations, des analyses politiques et des commentaires d’experts au fur et à mesure de l’évolution de la campagne électorale. Nous vous encourageons à la consulter régulièrement afin de rester informé sur les questions de défense et de sécurité qui façonnent cette élection. 

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Voir aussi: 

L’aperçu suivant a été partagé par Dr Stephen R Nagy, chercheur de l’Institut de la CAD et professeur d’études internationales et politiques à l’International Christian University. Les opinions exprimées dans cette perspective stratégique sont celles de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celles de l’Institut de la CAD, de son conseil d’administration, de ses commanditaires ou de ses partenaires. 

Pour tout nouveau gouvernement souhaitant donner la priorité à la région indopacifique, les trois domaines d’action à privilégier devraient être la désinformation, les opérations dans les zones grises et la “weaponisation” des chaînes d’approvisionnement et des économies mondiales.

Pour traiter efficacement ces trois questions, le Canada devra travailler en étroite collaboration avec des partenaires tels que le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, mais aussi avec des partenaires de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) comme l’Indonésie, le Viêt Nam et Singapour. En coopérant avec les partenaires canadiens et en développant des liens économiques plus étroits, le Canada aura plus de chances de travailler sur des questions telles que le changement climatique et la sécurité du détroit de Taiwan. La Chine est de plus en plus active dans la mer de Chine méridionale et si le Canada n’établit pas de relations multilatérales pour renforcer la souveraineté et la prospérité de la région, il faut s’attendre à ce que la Chine intensifie sa présence. Si un conflit éclatait dans le détroit de Taïwan, 10 % de l’économie mondiale serait immédiatement perturbée et le Canada et ses alliés auraient beaucoup de mal à faire face à la Chine sans que le gouvernement ne s’engage dans un projet de munitions héritées du passé. Un tel conflit perturberait immédiatement la capacité du Canada à soutenir l’Ukraine et les deux conflits ne bénéficieraient pas d’un soutien substantiel de la part du Canada et de ses alliés.

En plus d’un projet sur les munitions préexistantes, le Canada pourrait collaborer plus étroitement avec ses partenaires australiens et néo-zélandais au sein du groupe Five Eyes et poursuivre ses travaux essentiels sur l’informatique quantique afin de mieux servir les intérêts de l’alliance et de lutter contre la désinformation et les opérations dans les zones grises. La prospérité économique de la région indopacifique est directement liée à sa sécurité. Les relations croissantes entre le Canada et l’ANASE conduiront à des liens économiques plus forts, mais aussi plus verts, et à une confiance accrue qui renforcera la stabilité de la région. Tout nouveau gouvernement devra veiller à maintenir les progrès déjà accomplis dans la région et à s’en inspirer pour renforcer la résilience et l’investissement du Canada dans la défense.

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Voir aussi: 

L’aperçu suivant a été rédigé par le colonel (retraité) Charles Davies, chercheur principal de l’Institut de la CAD, ancien officier de la logistique des Forces armées canadiennes et fonctionnaire. Les opinions exprimées dans cette perspective stratégique sont celles de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celles de l’Institut de la CAD, de son conseil d’administration, de ses commanditaires ou de ses partenaires. 

Le Canada est une nation commerçante et son bien-être économique dépend d’un environnement international stable et équitable. Au-delà des turbulences immédiates très graves dans nos relations avec les États-Unis, nous vivons une époque incertaine où le changement climatique perturbe les sociétés partout dans le monde, où les rapports de force mondiaux se modifient et où les mécanismes traditionnels de régulation des affaires, de règlement des différends et de réponse aux menaces perdent de leur efficacité. En outre, même avant la réélection de Donald Trump, les États-Unis – le principal garant de bon nombre des mécanismes susmentionnés – étaient de moins en moins disposés à faire le travail seuls.   

Recommandation : Dans ce contexte, le Canada doit « élever son niveau de jeu » s’il veut faire face aux types de défis mondiaux complexes auxquels il est confronté aujourd’hui et dans un avenir prévisible. Cela signifie qu’il doit renforcer sa capacité à agir de manière stratégique et efficace en collaboration avec des partenaires de même sensibilité, en investissant dans les outils nécessaires à la conduite des affaires publiques : capacité diplomatique, aide au développement international, puissance économique, forces militaires, etc. Historiquement, la fiction de notre relative faiblesse nationale a eu une certaine utilité politique. Elle permettait d’éviter les discussions avec les Canadiens sur l’investissement dans les instruments de puissance étatique nécessaires pour exercer une influence au niveau international, ainsi que les questions parfois difficiles de savoir où et comment exercer une influence et dans quel but. En outre, elle permettait aux dirigeants politiques de choisir quand et où ils souhaitaient jouer un rôle sur la scène internationale, de s’y consacrer aussi longtemps qu’ils le souhaitaient, puis de l’abandonner. Dans le nouvel environnement mondial, le Canada ne peut plus éviter ce genre de conversations nationales. Nous devons « élever notre niveau de jeu » et la campagne électorale actuelle doit être l’occasion d’un débat sérieux sur l’orientation de la politique étrangère du pays. 

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Voir aussi: 

 

L’aperçu suivant a été rédigé par Marcus Kolga, membre de l’Institut de la CAD, directeur et fondateur de DisinfoWatch. Les opinions exprimées dans cette perspective stratégique sont celles de son auteur et ne représentent pas nécessairement celles de l’Institut de la CAD, de son conseil d’administration, de ses commanditaires ou de ses partenaires. 

L’ambassadeur de Russie au Canada a fait des déclarations qui ressemblent étrangement à celles utilisées par Moscou pour justifier son invasion de l’Ukraine. L’ambassadeur Oleg Stepanov a récemment affirmé sur Twitter que le Canada, en collaboration avec la Finlande et la Suède, « militarise » l’Arctique et soutient un futur conflit avec la Russie. Compte tenu des antécédents du Kremlin et de ces tactiques rhétoriques familières, les affirmations de M. Stepanov doivent être considérées comme une menace directe pour la souveraineté et la sécurité du Canada dans l’Arctique.  

Recommandation : Pour nous défendre contre cet assaut intensifié contre notre sécurité nationale, nous devons renforcer de manière proactive nos capacités militaires et nos alliances en matière d’échange de renseignements, indépendamment des États-Unis. Il est tout aussi essentiel d’engager le public canadien dans un effort coordonné pour identifier et rejeter la désinformation destinée à diviser et à déstabiliser. Un élément essentiel de cette réponse est un effort de communication stratégique proactif. Le gouvernement doit expliquer clairement et systématiquement aux Canadiens le rôle de l’OTAN, des Forces armées canadiennes et les menaces contre lesquelles elles défendent les Canadiens. 

L’information étrangère et la guerre psychologique ciblant le Canada et ses alliés se sont considérablement intensifiées au cours de la dernière décennie. Les vastes campagnes de désinformation menées par la Russie lors de son invasion criminelle de l’Ukraine ont clairement démontré les capacités du Kremlin, y compris son influence réussie sur le discours politique en Europe et même aux États-Unis, où Donald Trump a répété les points de discussion alignés sur le Kremlin, ce qui représente une victoire historique sans précédent pour la guerre de l’information et la guerre psychologique du Kremlin. La reprise des tactiques russes par le président Trump, ainsi que ses menaces directes – y compris la guerre économique – ont évolué vers une forme distincte de guerre psychologique contre les Canadiens. Bien que le Canada ait fait preuve d’une résilience louable jusqu’à présent, cette voie inattendue d’opérations d’influence exige une réévaluation stratégique et des ressources accrues pour les contre-mesures.  

Recommandation : En réponse, le nouveau gouvernement du Canada doit agir rapidement et de manière décisive. Les Forces armées canadiennes ont besoin d’un soutien immédiat, afin de s’assurer qu’elles sont pleinement équipées et entraînées pour contrer les menaces d’adversaires utilisant l’information, l’influence et la guerre psychologique. Ces opérations visent explicitement à saper la souveraineté canadienne, à entraver le fonctionnement efficace de nos forces armées et à éroder la cohésion sociétale et la résilience démocratique. 

Cette page sera continuellement mise à jour avec de nouvelles informations, des analyses politiques et des commentaires d’experts au fur et à mesure de l’évolution de la campagne électorale. Nous vous encourageons à la consulter régulièrement afin de rester informé sur les questions de défense et de sécurité qui façonnent cette élection. 

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Voir aussi: 

Cette page sera continuellement mise à jour avec de nouvelles informations, des analyses politiques et des commentaires d’experts au fur et à mesure de l’évolution de la campagne électorale. Nous vous encourageons à la consulter régulièrement afin de rester informé sur les questions de défense et de sécurité qui façonnent cette élection. 

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Voir aussi: 

 Related:

L’aperçu suivant a été rédigé par Kim Richard Nossal, professeur émérite au département d’études politiques de l’université Queen’s. Les opinions exprimées dans cet aperçu sont celles de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celles de l’Institut de la CAD, de son conseil d’administration, de ses commanditaires ou de ses partenaires. Les opinions exprimées dans cet aperçu sont celles de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celles de l’Institut de la CAD, de son conseil d’administration, de ses sponsors ou de ses partenaires.  

L’enjeu principal de cette élection est la menace existentielle que l’administration américaine de Donald J. Trump fait peser sur le Canada en tant qu’État souverain. À de nombreuses reprises, le président a remis en question la viabilité du Canada en tant que pays ; il a affirmé que la frontière entre le Canada et les États-Unis était artificielle et qu’elle devrait être supprimée. Il a affirmé que « beaucoup de gens au Canada » voulaient rejoindre les États-Unis. Il n’a laissé aucun doute sur le fait qu’il ne respecte pas la souveraineté canadienne et qu’il souhaite éliminer le Canada en tant qu’État souverain.   

Notre politique de défense repose sur l’hypothèse que les États-Unis continueront à jouer le rôle qu’ils ont joué au cours des huit décennies qui ont suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les forces armées canadiennes sont elles-mêmes organisées et équipées pour contribuer à la défense de l’Amérique du Nord et aux capacités militaires globales des États-Unis. Nous sommes aujourd’hui confrontés à une administration à Washington qui s’est ouvertement engagée à mettre un terme à l’existence du Canada. Comment les Canadiens doivent-ils s’organiser pour résister à cet objectif ? Comment réorganiser les Forces armées canadiennes de manière à ce qu’elles reflètent de manière appropriée les changements radicaux de la position géostratégique des États-Unis ?   

Recommandation : Compte tenu de la gravité de la menace qui pèse sur l’indépendance du Canada, les partis politiques devraient donner aux électeurs une idée de la manière dont ils proposent de répondre à la menace d’annexion. Les partis politiques devraient également indiquer les mesures qu’ils prendraient pour repositionner géostratégiquement le Canada dans l’ordre mondial en mutation. Au cours des huit dernières décennies, nos politiques commerciales ont évolué d’une manière qui a maximisé nos vulnérabilités. Comment allons-nous nous réorganiser pour réduire ces vulnérabilités ?   

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 Voir aussi:

L’aperçu suivant a été rédigé par Dr. Wesley Wark, chercheur de l’Institut de la CAD et membre du Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI). Les opinions exprimées dans cet aperçu sont celles de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celles de l’Institut de la CAD, de son conseil d’administration, de ses commanditaires ou de ses partenaires.

Le Canada a été contraint de redécouvrir ses racines transatlantiques en matière de sécurité. Le processus a commencé avec l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022 et a été considérablement accéléré par les politiques économiques et de sécurité « America First » de l’administration Trump, qui a fait des États-Unis un allié peu fiable et a obligé à repenser fondamentalement la position du Canada en matière de sécurité.

Le retour à une approche transatlantique de la sécurité peut avoir de nombreuses significations. Il peut s’agir d’accords d’échange de renseignements nouveaux ou renforcés avec divers partenaires européens, y compris les pays nordiques, avec lesquels nous partageons un intérêt pour la sécurité dans l’Arctique. Cela peut signifier une réorganisation des pratiques au sein du réseau de renseignement Five Eyes, afin de renforcer la collaboration avec le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, tout en surveillant de près les échanges de renseignements avec les États-Unis pour éviter la politisation et les atteintes à la sécurité.

L’ensemble du spectre politique s’accorde désormais à dire que le Canada doit respecter ses engagements en matière de dépenses de défense vis-à-vis de l’OTAN et atteindre dès que possible le niveau de référence de 2 % du PIB. Mais alors que nous nous recentrons sur les liens transatlantiques en matière de sécurité, l’engagement envers l’OTAN ne se limitera pas à des dépenses et à un soutien continu à la défense de l’Ukraine. La planification future devra envisager le rétablissement d’importantes bases avancées canadiennes en Europe, à l’instar de celles qui ont été utilisées pour les forces aériennes et terrestres en Europe pendant la majeure partie de la guerre froide.

Il y a également une opportunité à saisir alors que le Canada procède au rééquipement et à la modernisation de ses forces armées. Comme l’a répété la ministre des Affaires étrangères, le Canada veut faire partie de la stratégie d’acquisition de matériel de défense de l’Union européenne. La promesse d’une voie à double sens existe, le Canada cherchant à acheter davantage de matériel militaire auprès d’entreprises européennes et à réduire sa dépendance à l’égard des États-Unis. En cherchant à renforcer sa propre base industrielle de défense en tant que source d’approvisionnement des forces armées canadiennes, le Canada pourrait également générer des capacités d’exportation.

La réorganisation des liens de sécurité transatlantiques du Canada pose d’énormes défis, non seulement en termes d’efforts pour défaire certains des liens de sécurité de longue date entre le Canada et les États-Unis, mais aussi en termes de définition des priorités. En mettant davantage l’accent sur la sécurité transatlantique et sur la menace que représente la Russie, le Canada devra inévitablement accorder moins d’importance à la région Indo-Pacifique et à la menace que représente la Chine. Il s’agira d’un compromis difficile.

Commentaire d’experts

Bénéficier des conseils d’experts des meilleurs chercheurs dans le domaine de la sécurité nationale et de la défense du Canada.

Vincent Rigby, membre du conseil d’administration de l’Institut de la CAD, examine les promesses des principaux partis politiques du Canada en matière de défense, de la souveraineté et de politique étrangère.

Wesley Wark, chercheur à l’Institut de la CAD, s’exprime sur CBC News au sujet des promesses des principaux partis politiques en matière de dépenses militaires et de leur approche à l’égard des menaces géopolitiques.

Rob Huebert, chercheur à l’Institut de la CAD, pour CBC News, sur la façon dont les principaux partis politiques abordent la question de la défense nationale du Canada dans un contexte de menaces mondiales croissantes et de changement de l’ordre géopolitique.

Justin Massie, le colonel (retraité) Charles Davies et Gordon Venner analysent l’engagement du Parti libéral en matière de défense, annoncé le 14 avril par le Premier ministre Mark Carney.

Membre honoraire de la CDA, Richard Fadden, pourThe Globe & Mail.

Membre du conseil d’administration de l’Institut de la CAD et ancien chef d’état-major de la défense, pour le Hill Times.

APPEL À L’ACTION

Notre communauté de membres actifs et retraités des Forces armées canadiennes demande à 10 000 Canadiens de signer cette pétition s’ils soutiennent nos troupes et se soucient du rôle important de notre nation dans le monde.

Compte tenu des menaces sans précédent qui pèsent sur la souveraineté du Canada ;

Compte tenu du sous-financement systémique des Forces armées canadiennes (FAC) qui dure depuis des décennies, ce qui a suscité le mécontentement de nos alliés quant au partage du fardeau, et des préoccupations bien documentées concernant le niveau de préparation et le manque de personnel des FAC ;

Compte tenu du fait que le dernier débat des chefs sur la sécurité nationale et la politique étrangère a eu lieu en 2015, et que depuis lors, toutes les tentatives d’en organiser un ont échoué car certains partis ont refusé l’invitation ;

Nous, soussignés, appelons les cinq principaux partis politiques du Canada à organiser un débat spécial des chefs sur la sécurité nationale et la politique étrangère du Canada, afin que les Canadiens puissent comprendre les points de consensus entre les partis, la vision de chaque parti propose afin de gérer les menaces nouvelles et émergentes, et comment ils prévoient de reconstruire, de recapitaliser et de revitaliser les FAC et l’approche globale relative à sécurité nationale et de politique étrangère.

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